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Excès de vitesse supérieur à 50 km/h : témoignages et conséquences 🏍️💨🚔

Un excès de vitesse de plus de 50 km/h au-dessus de la limite autorisée n’est pas une infraction anodine. C’est une contravention de 5ème classe qui implique des sanctions particulièrement lourdes, allant de la suspension administrative immédiate à une amende conséquente, sans oublier les 6 points retirés sur le permis. Derrière les statistiques et les textes de loi, il y a des histoires personnelles, des parcours individuels marqués par cette infraction aux conséquences importantes.

Cet article vous plonge dans les témoignages de personnes ayant vécu cette situation. Comment ont-elles géré les suites administratives et judiciaires ? Quelles leçons en ont-elles tirées ? Quelles surprises ont-elles rencontrées ? Voici leurs histoires, ainsi que toutes les informations pratiques dont vous avez besoin pour comprendre ce qui se passe réellement après un grand excès de vitesse.

Qu’est-ce qu’un excès de vitesse supérieur à 50 km/h et quelles sont ses conséquences ? 📋

Un excès de vitesse supérieur à 50 km/h correspond à un dépassement d’au moins 50 km/h de la vitesse maximale autorisée. Par exemple, rouler à 130 km/h dans une zone limitée à 80 km/h. Cette infraction déclenche une procédure spécifique et des sanctions plus sévères que les excès de vitesse inférieurs.

Les sanctions prévues par le Code de la Route incluent :

  • Une rétention immédiate du permis de conduire pour 72 heures
  • Une suspension administrative du permis de 6 mois maximum (décidée par le préfet)
  • Une suspension judiciaire pouvant aller jusqu’à 3 ans (décidée par le tribunal)
  • Une amende pouvant atteindre 1 500 € (3 750 € en cas de récidive)
  • Un retrait de 6 points sur le permis
  • L’immobilisation possible du véhicule
  • L’obligation potentielle d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière

La procédure diffère selon que vous avez été interpellé directement par les forces de l’ordre ou flashé par un radar automatique.

Attention, les infractions routières sont traitées avec une sévérité de plus en plus importante. Si vous pensez que certaines fautes peuvent être pardonnées lors de l’examen du permis, découvrez la réalité sur les fautes éliminatoires et si elles peuvent réellement être compensées.

Un excès de vitesse supérieur à 50 km/h

Témoignage de Thomas : flashé à 137 km/h sur une départementale à 80 km/h 🏍️

Thomas, 34 ans, motard depuis une dizaine d’années, nous raconte sa mésaventure survenue lors du Grand Prix de France Moto au Mans :

« C’était en mai 2022, j’étais venu au Mans pour le GP de France. Le samedi matin, après avoir roulé tranquillement toute la journée de la veille, j’ai emprunté la portion de route près du circuit. Cette route magnifique, large et que je croyais déserte m’a donné envie d’accélérer un peu. Mauvaise idée : les gendarmes étaient postés un peu plus loin.

Interpellé au rond-point suivant, j’ai tout de suite reconnu l’infraction. Résultat : 136 km/h retenu au lieu de 80 km/h, soit 56 km/h au-dessus de la limite. Ma moto a été immobilisée pendant 7 jours et mon permis retiré sur place pour 72 heures. Quelques jours plus tard, j’ai reçu un arrêté préfectoral m’annonçant une suspension de permis de 6 mois.

La galère a commencé là : ma femme était sur le point d’accoucher, et je me suis retrouvé sans permis. J’ai dû m’organiser pour le travail, principalement en transports en commun. Pour le côté personnel, avec un nouveau-né, ça a été encore plus compliqué.

J’ai tenté un recours gracieux auprès du préfet pour réduire cette durée, mais sans succès. L’ordonnance pénale n’est arrivée que 10 mois après les faits ! La sanction finale : 6 mois de suspension (que j’avais déjà effectués), 300 € d’amende et obligation de faire un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Ce que j’ai appris ? Ces 6 mois sans permis m’ont fait réfléchir. On ne m’y reprendra plus. Ce n’est pas seulement la sanction financière ou la suspension, c’est toute l’organisation personnelle et professionnelle qui est bouleversée. »

Témoignage de Marie : prise à 130 km/h dans une zone de travaux limitée à 70 km/h 🚗

Marie, 29 ans, nous raconte son expérience sur l’autoroute :

« J’étais sur l’A10, un trajet que je fais régulièrement. Ce jour-là, il y avait une zone de travaux avec une limitation temporaire à 70 km/h. J’étais distraite, je pensais à mes problèmes personnels, et je n’ai pas remarqué que j’étais toujours à 130 km/h dans cette zone.

Le flash du radar m’a ramenée à la réalité. Je n’ai pas été arrêtée sur le moment, mais j’ai reçu quelques semaines plus tard une convocation au commissariat. Quand j’y suis allée, les policiers m’ont expliqué que ma vitesse retenue était de 123 km/h, soit 53 km/h au-dessus de la limite.

J’ai dû déposer mon permis immédiatement, et j’ai reçu peu après un courrier m’informant d’une suspension administrative de 5 mois. Habitant en zone rurale, sans transports en commun à proximité, ça a été un vrai cauchemar pour aller travailler. J’ai dû demander à des collègues de me prendre en covoiturage, en adaptant mes horaires aux leurs.

Le plus surprenant a été le délai de traitement judiciaire. Je suis passée au tribunal 8 mois après l’infraction, alors que j’avais déjà récupéré mon permis depuis 3 mois ! Le juge m’a condamnée à 4 mois de suspension, que j’avais donc déjà effectués, et 350 € d’amende.

Ce que j’ai retenu ? La vigilance constante est indispensable, surtout dans les zones de travaux. Et si on vous prend en grand excès de vitesse, préparez-vous à devoir totalement repenser votre quotidien pendant plusieurs mois. »

Témoignage de Karim : contrôlé à 169 km/h au lieu de 110 km/h, jeune conducteur 🚙

Karim, 22 ans, nous partage son histoire particulièrement coûteuse :

« J’avais mon permis depuis seulement 6 mois quand c’est arrivé. J’étais sur une départementale limitée à 110 km/h, au volant de la voiture que mes parents venaient de m’offrir pour mon diplôme. J’ai voulu voir ce qu’elle avait dans le ventre…

Les motards de la gendarmerie m’ont intercepté après avoir mesuré ma vitesse à 178 km/h, retenue à 169 km/h. Ils ont été corrects mais fermes : mon statut de jeune conducteur aggravait les choses. Mon permis a été immédiatement confisqué et mon véhicule immobilisé et mis en fourrière.

La suspension administrative a été de 5 mois. Comme j’étais encore étudiant et que je vivais chez mes parents, j’ai pu m’adapter, mais ça restait très contraignant. Le pire a été la facture de la fourrière : mon véhicule y est resté jusqu’au jugement, presque 4 mois plus tard ! J’ai dû payer près de 2 000 € de frais de gardiennage.

Au tribunal, j’ai écopé de 5 mois de suspension (déjà effectués), d’une amende de 600 € et de l’obligation de refaire un stage de sensibilité routière à mes frais. Avec la perte des 6 points, mon permis probatoire est passé en négatif, ce qui m’oblige à le repasser entièrement.

Le total ? Près de 3 500 € en comptant l’amende, la fourrière, les stages et le nouveau permis à repasser. Sans compter les assurances qui ont flambé ensuite. Une leçon très onéreuse, mais qui m’a fait comprendre l’importance de respecter les limitations. »

Les frais liés à un grand excès de vitesse peuvent être considérables, mais saviez-vous que d’autres infractions, comme conduire sous l’emprise de l’alcool, peuvent avoir des conséquences encore plus lourdes, notamment au niveau de votre assurance ? Découvrez les limites de votre indemnisation en cas d’alcool au volant.

Un excès de vitesse supérieur à 50 km/h

Comment gérer un excès de vitesse supérieur à 50 km/h ? Conseils pratiques 💡

Si vous vous retrouvez dans cette situation, voici quelques conseils pratiques basés sur les expériences rapportées :

  1. Restez calme et courtois : L’attitude lors de l’interception peut jouer sur la suite. Reconnaître l’infraction, sans chercher à négocier, est généralement la meilleure approche.

N’oubliez pas que d’autres infractions peuvent aggraver votre cas. Par exemple, conduire avec des écouteurs constitue une infraction supplémentaire qui alourdirait vos sanctions. Consultez notre guide sur les règles concernant les écouteurs au volant pour éviter d’accumuler les amendes.

  1. Anticipez la suspension : Dès la rétention de 72 heures, préparez-vous à une suspension longue. Organisez vos déplacements professionnels et personnels en conséquence.
  2. Informez votre assurance : Bien que désagréable, cette démarche est nécessaire. Un grand excès de vitesse n’entraîne généralement pas de majoration aussi forte qu’une conduite sous alcool ou stupéfiants.
  3. Préparez-vous à la visite médicale : Elle est obligatoire pour récupérer votre permis après une suspension administrative. Prenez rendez-vous à l’avance pour ne pas prolonger inutilement la durée sans permis.
  4. Anticipez les délais judiciaires : Le traitement judiciaire peut prendre de nombreux mois. N’attendez pas cette décision pour organiser votre quotidien.
  5. Constituez un dossier solide : Pour le tribunal, rassemblez tous les éléments montrant votre bonne foi, votre comportement routier habituel et les conséquences personnelles de la suspension.

Pour éviter les tentations d’appuyer sur l’accélérateur, notamment sur autoroute, il peut être utile de connaître le régime moteur optimal de votre véhicule. Apprenez à optimiser vos performances et votre consommation à 130 km/h pour rouler de façon plus économique et sereine.

Conclusion : une expérience qui marque 🚦

Les témoignages recueillis montrent que l’impact d’un grand excès de vitesse va bien au-delà de la simple amende. C’est toute l’organisation personnelle et professionnelle qui est bouleversée pendant plusieurs mois.

La procédure administrative est rapide et sans appel, tandis que la procédure judiciaire peut s’étirer sur près d’un an. Cette double peine, administrative puis judiciaire, est souvent mal comprise par les contrevenants qui découvrent avec surprise qu’ils doivent encore passer devant le tribunal alors qu’ils ont déjà effectué leur suspension.

Si vous êtes tenté par un coup d’accélérateur, rappelez-vous ces histoires. Quelques secondes de plaisir au volant peuvent se transformer en plusieurs mois de complications quotidiennes. Comme tous nos témoins nous l’ont confié : « On ne m’y reprendra plus ! »

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