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Conduite sous stupéfiants pour la première fois : témoignages et conséquences 🚗💨🚔

Un test salivaire positif aux stupéfiants n’est pas une infraction anodine. C’est un délit qui implique des sanctions particulièrement lourdes, allant de la suspension administrative immédiate à une amende pouvant atteindre 4 500 €, sans oublier les 6 points retirés sur le permis. Derrière les textes de loi et les procédures judiciaires, il y a des histoires personnelles, des parcours individuels marqués par cette infraction aux conséquences importantes.

Cet article vous plonge dans les témoignages de personnes ayant vécu cette situation pour la première fois. Comment ont-elles géré les suites administratives et judiciaires ? Quelles leçons en ont-elles tirées ? Quelles surprises ont-elles rencontrées ? Voici leurs histoires, ainsi que toutes les informations pratiques dont vous avez besoin pour comprendre ce qui se passe réellement après un contrôle positif aux stupéfiants.

Un contrôle de police pour les stupéfiants

Qu’est-ce qu’une conduite sous stupéfiants et quelles sont ses conséquences ? 📋

La conduite sous stupéfiants correspond à la présence détectable de substances interdites dans l’organisme d’un conducteur, quelle que soit la quantité. Contrairement à l’alcool, il n’existe pas de seuil légal : même une trace minime de cannabis, cocaïne, ecstasy ou autres substances classées comme stupéfiants suffit à caractériser l’infraction.

Les sanctions prévues par le Code de la Route incluent :

  • Une rétention immédiate du permis de conduire pour 120 heures
  • Une suspension administrative du permis de 6 mois maximum (décidée par le préfet)
  • Une suspension judiciaire pouvant aller jusqu’à 3 ans (décidée par le tribunal)
  • Une amende pouvant atteindre 4 500 € (9 000 € en cas d’alcool associé)
  • Un retrait de 6 points sur le permis
  • L’immobilisation possible du véhicule
  • L’obligation potentielle d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière et/ou aux dangers des stupéfiants

La procédure diffère selon que vous avez été interpellé directement par les forces de l’ordre ou flashé par un radar automatique.

N’oubliez pas que d’autres infractions peuvent aggraver votre cas. Par exemple, conduire avec des écouteurs constitue une infraction supplémentaire qui alourdirait vos sanctions.

Témoignage de Marc : contrôlé positif au cannabis après une soirée entre amis 🚗

Marc, 28 ans, commercial dans l’informatique, nous raconte son histoire survenue en janvier 2025 :

« J’avais participé à une soirée chez des amis le samedi soir. J’ai fumé un joint, chose que je fais très occasionnellement. Le dimanche matin, je me sentais parfaitement bien, j’ai pris ma voiture pour rentrer chez moi. Sur le trajet, contrôle de routine des gendarmes. Ils m’ont demandé mes papiers, tout était en règle, puis ils m’ont proposé un test salivaire.

J’étais serein, persuadé que je n’avais plus rien dans le sang. Le gendarme revient quelques minutes plus tard : « C’est positif au cannabis, monsieur. » J’étais sous le choc. On m’a immédiatement retiré mon permis et immobilisé mon véhicule. J’ai dû appeler un ami pour qu’il vienne me chercher.

Au poste, j’ai fait un second test salivaire pour confirmer. Quand j’ai demandé une prise de sang, le gendarme m’a dit que ça ne changerait rien et que ça me coûterait cher. J’ai donc renoncé. Cinq jours plus tard, j’ai reçu un arrêté préfectoral m’annonçant une suspension de permis de 4 mois.

Ma vie professionnelle a été complètement chamboulée. Je parcours 1 500 km par mois pour voir mes clients. J’ai dû expliquer la situation à mon patron, qui a été compréhensif mais a dû me confier temporairement un poste sédentaire. La perte financière a été considérable car mes primes de déplacement représentaient 20% de mon salaire.

Huit mois après les faits, j’ai été convoqué au tribunal. J’avais pris un avocat cette fois. La sanction : 400 € d’amende, les 4 mois de suspension déjà effectués et un stage de sensibilisation aux stupéfiants à ma charge. Pour récupérer mon permis, j’ai dû passer une visite médicale avec analyse d’urine (à mes frais) pour prouver que je n’avais plus consommé.

Ce que j’ai compris ? Le THC reste détectable jusqu’à 72h après consommation, même si on se sent parfaitement apte à conduire. Aujourd’hui, j’ai adopté la tolérance zéro : si je sais que je dois conduire dans les trois jours, je ne touche à rien. La prochaine fois, ce serait considéré comme une récidive, avec confiscation de véhicule et annulation de permis. »

Si vous vous trouvez dans une situation comparable à celle de Marc, sachez que les sanctions peuvent être similaires à celles d’un excès de vitesse supérieur à 50 km/h, avec des conséquences qui bouleversent votre quotidien pendant plusieurs mois.

Témoignage de Sophie : testée positive après une soirée où elle avait « juste tiré une taffe » 🚙

Sophie, 31 ans, infirmière, a vécu une situation similaire en mars 2025 :

« Je sortais de trois nuits de garde aux urgences. La veille au soir, j’étais allée chez une amie pour décompresser. Quelqu’un a sorti un joint, et j’ai tiré une ou deux bouffées, pas plus. Je ne fume jamais d’habitude.

Le lendemain, sur le chemin du retour, j’ai été arrêtée à un contrôle routier. Le gendarme m’a fait souffler dans le ballon (négatif pour l’alcool) puis m’a demandé un test salivaire. Quand il m’a annoncé que c’était positif au THC, j’ai cru à une blague. Une ou deux taffes la veille et je me retrouvais positive !

Mon véhicule a été immobilisé sur place. Le pire ? J’étais à 40 km de chez moi, dans une zone rurale sans transports en commun. J’ai dû attendre trois heures qu’une collègue puisse venir me chercher.

La préfecture m’a suspendu mon permis pour 5 mois. J’ai contacté un avocat spécialisé qui m’a expliqué que ce n’était pas la peine de contester, car il n’y a pas de seuil légal comme pour l’alcool. Une trace, même infime, suffit à justifier la sanction.

Professionnellement, ça a été un cauchemar. Je travaille en campagne et j’ai des horaires décalés. Je n’ai pas osé en parler à ma direction par peur des conséquences. J’ai dû emprunter une voiture sans permis à un voisin pour continuer à travailler, moyennant 250 € par mois.

Au tribunal, j’ai été condamnée à 500 € d’amende et la suspension déjà effectuée a été confirmée. Mon permis a été amputé de 6 points, et j’ai dû suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière à 250 €.

Aujourd’hui, j’ai appris ma leçon. Ce qui m’a le plus choquée, c’est l’absence totale de proportionnalité : une taffe ou un joint entier, c’est la même sanction. Et contrairement à l’alcool, aucun rapport avec votre capacité réelle à conduire au moment du contrôle. »

À l’issue d’une suspension, il est indispensable de vérifier votre solde de points et l’état de votre permis. Vous pouvez consulter notre guide des questions vérification permis PDF pour connaître les démarches à suivre pour récupérer votre droit à conduire.

Un contrôle de police pour les stupéfiants

Témoignage de Jérôme : contrôlé positif à la cocaïne trois jours après une consommation 🚘

Jérôme, 34 ans, chef d’entreprise dans le bâtiment, partage son expérience d’avril 2025 :

« J’étais en déplacement à Paris pour un salon professionnel. Le samedi soir, j’ai accepté de la cocaïne lors d’une soirée. Je ne suis pas un consommateur régulier, c’était exceptionnel. Le mardi suivant, de retour dans ma ville, j’ai été contrôlé lors d’un barrage routier.

Les policiers ont d’abord vérifié mon taux d’alcool, négatif. Puis ils m’ont demandé un test salivaire. Quand il est revenu positif à la cocaïne, j’étais abasourdi. Trois jours après ! J’ai immédiatement demandé une prise de sang, persuadé qu’il y avait erreur.

On m’a conduit à l’hôpital, le prélèvement a confirmé la présence de traces de cocaïne. Mon permis a été retenu sur le champ, et mon véhicule immobilisé. En tant que chef d’entreprise, j’ai dû expliquer à mes équipes que je ne pourrais plus me rendre sur les chantiers. J’ai demandé à mon conducteur de travaux de me remplacer, mais ça a créé beaucoup de complications logistiques.

La préfecture m’a notifié 6 mois de suspension. J’ai fait un recours administratif en expliquant l’impact sur mon entreprise, qui employait 12 personnes. Le préfet a réduit la sanction à 4 mois avec autorisation de conduire pour raisons professionnelles entre 8h et 19h.

Le tribunal m’a condamné 7 mois plus tard à 800 € d’amende, les 4 mois de suspension déjà effectués et un stage de sensibilisation aux stupéfiants. J’ai dû passer une visite médicale avec analyses pour récupérer mon permis, qui m’a coûté 180 €.

Cette histoire m’a appris que les stupéfiants restent bien plus longtemps qu’on ne le pense dans l’organisme. La cocaïne peut être détectée jusqu’à 4 jours après consommation, et pour les fumeurs réguliers de cannabis, ça peut aller jusqu’à plusieurs semaines ! J’ai aussi découvert qu’il existe des dérogations possibles pour continuer à conduire pour raisons professionnelles, mais il faut faire les démarches rapidement. »

Les frais liés à une conduite sous stupéfiants peuvent être considérables, mais saviez-vous que d’autres conséquences peuvent affecter votre assurance ? En effet, votre assureur peut résilier votre contrat auto après une condamnation pour conduite sous stupéfiants, entraînant votre inscription au fichier AGIRA et rendant encore plus difficile votre retour à la normale.

Comment gérer un contrôle positif aux stupéfiants ? Conseils pratiques 💡

Si vous vous retrouvez dans cette situation, voici quelques conseils pratiques basés sur les expériences rapportées :

  • Restez calme et courtois : L’attitude lors de l’interpellation peut jouer sur la suite. Reconnaître l’infraction, sans chercher à négocier, est généralement la meilleure approche.
  • Évaluez l’intérêt d’une contre-expertise : Vous avez le droit de demander une prise de sang, mais sachez que toute trace de stupéfiant sera sanctionnée, même infinitésimale. Cette contre-expertise est à vos frais si le résultat confirme la positivité.
  • Anticipez la suspension : Dès la rétention de 120 heures, préparez-vous à une suspension longue. Organisez vos déplacements professionnels et personnels en conséquence.
  • Consultez rapidement un avocat spécialisé : Ils connaissent les procédures et peuvent vous aider à limiter les sanctions ou à obtenir des aménagements.
  • Explorez les possibilités de dérogation : Pour raisons professionnelles, il est parfois possible d’obtenir une autorisation de conduire à certaines heures ou sur certains trajets.
  • Préparez-vous à la visite médicale : Elle est obligatoire pour récupérer votre permis après une suspension. Prenez rendez-vous à l’avance pour ne pas prolonger inutilement la durée sans permis.
  • Anticipez les délais judiciaires : Le traitement judiciaire peut prendre de nombreux mois après la fin de la suspension administrative. Ne pensez pas que l’affaire est terminée une fois le permis récupéré.
  • Informez votre assurance : Cette démarche est nécessaire. Un contrôle positif aux stupéfiants entraîne généralement une augmentation significative de votre prime, voire une résiliation de contrat.

Conclusion : une expérience qui marque 🚦

Les témoignages recueillis montrent que l’impact d’un contrôle positif aux stupéfiants va bien au-delà de la simple amende. C’est toute l’organisation personnelle et professionnelle qui est bouleversée pendant plusieurs mois.

La procédure administrative est rapide et sans appel, tandis que la procédure judiciaire peut s’étirer sur près d’un an. Cette double peine, administrative puis judiciaire, est souvent mal comprise par les contrevenants qui découvrent avec surprise qu’ils doivent encore passer devant le tribunal alors qu’ils ont déjà effectué leur suspension.

Contrairement à l’alcool où un seuil légal existe, la législation française ne tolère aucune trace de stupéfiant au volant. Même une consommation légère ou ancienne de plusieurs jours peut vous exposer aux mêmes sanctions qu’une consommation récente et importante.

Comme tous nos témoins nous l’ont confié : « Cette expérience m’a appris que le seul moyen d’être tranquille, c’est de s’interdire toute consommation quand on sait qu’on va prendre le volant dans les jours qui suivent ! »


Contrairement à l’alcool où un seuil légal existe, la législation française ne tolère aucune trace de stupéfiant au volant. Même une consommation légère ou ancienne de plusieurs jours peut vous exposer aux mêmes sanctions qu’une consommation récente et importante.

Comme tous nos témoins nous l’ont confié : « Cette expérience m’a appris que le seul moyen d’être tranquille, c’est de s’interdire toute consommation quand on sait qu’on va prendre le volant dans les jours qui suivent ! »

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